Biographie de CRISPUS

Pour moi une collection est vivante et en mouvance continuelle.

Il y a bientôt 35 ans, j’ai chopé un virus en me baignant, je m’en suis débarrassé après quelques mois assez pénibles avec limitation d’activité physique. Ce que je ne savais c’est que ce virus allait m’en refiler un autre dont je ne pourrai jamais me débarrasser. Pour passer le temps, mon père me donna quelques pièces de monnaies comme celles que l’on retrouve dans un vieux porte-monnaie ou dans la boîte à boutons de la grand-mère. J’entassais donc les petites pièces de monnaies de la fin du 19ème et du début 20ème siècle. Lors de la première bourse numismatique, je trouvais en fouinant dans une boîte à 5 francs, une monnaie en argent de forme irrégulière avec une tête radiée «Ma première romaine, un antoninien de Valérien Ier», elle est toujours dans ma collection. Ce fut le début d’une longue histoire d’amour avec les monnaies romaines, histoire qui dure toujours.
La Galerie des portraits était le premier objectif, une monnaie de chaque empereur, césar ou impératrice. Le chemin est long et bientôt, la collection stagne faute de budget. Mais elle est vivante et crie au secours, le premier remodelage arrive en augmentant la place des impératrices, les jolis portraits avec de belles coiffures variant d’une monnaie à l’autre. Bien sûr au bout de quelques années, il est difficile de continuer dans cette voie, viennent alors le tour de Constantin et sa famille, puis Postume et les empereurs gaulois avec la myriade d’imitations locales au style allant de la taille à la serpe à la belle gravure d’un artiste appliqué.
Ainsi, au cours de sa, déjà, assez longue vie, ma collection a continuellement évoluée, s’est enrichie et m’a permis beaucoup de composition lors de certaines expositions publiques :
Le Panthéon de divinités,
Les coiffures des impératrices,
Le petit bronze romain,
Les empereurs gaulois,
Etc.….

Aujourd’hui, ma collection est un ensemble de plusieurs collections et cela continuera ainsi.

Pourtant tout au long de ces années, j’ai toujours gardé un petit préféré, dont j’ai pris le nom comme pseudo, qui restera sûrement à sa place pour la suite de ma collection.

Crispus sa vie avant d’être créer CESAR :

Flavius Julius Crispus était le fils de Constantin le Grand et de sa concubine Minervina. La vie de ce jeune prince allait être magnifique et tragique et cela au bon vouloir de son puissant père. Né entre 300 et 305 après JC, il réussit durant sa courte vie à avoir une telle aura, liée à son intelligence et son sens du devoir, qu’il en arrivait à rivaliser avec son père. Sa vie, tragiquement abrégée en 326 à la suite de rumeur l’accusant d’être l’amant de sa belle-mère Fausta, fille de Maximien hercule que Constantin avait épousé lors sa montée sur le trône en 307.

Le chemin de ses deux destins, grandeur et tragédie, commencèrent très tôt dans son enfance. Quand Constantin accéda au trône en 307, il se sépara de Minervina et épousa Fausta. Il ordonna que Crispus soit séparé de sa mère et transporté vers sa nouvelle patrie : la Gaule. Très tôt, il fut éduqué par Lactance qui lui instruisit également les fondements de la religion chrétienne.

Agé de 12 ans, il fût crée César le 1er mars 307 à Serdica (Sofia, Bulgarie), en même temps que son demi-frère Constantin II (Flavius Claudius Constantinus), premier enfant de Constantin le Grand et Fausta. Malgré le peu d’écrits qui subsistent, il apparaît que Crispus développa de grandes qualités aussi bien humaines que militaires. Un an après son élévation au Césareat, il reçut le premier de ses 3 consulats. Chef des troupes de Gaule, il fût chargé d’opérations militaires contre les Alamans et les Francs en 320, tâche qu ‘il accomplit avec succès. ( Le revers ALAMANNIA DEVICTA apparaissant sur ses monnaies en est le témoin numismatique ).

En 324, durant la seconde guerre de suprématie entre les deux partenaires Licinius I et Constantin I, Crispus fût nommé chef de la flotte de Constantin, flotte basée en Hellespont et dans le Bosphore. Il est certain que ce commandement ne lui a pas été donné uniquement à cause de ses victoires antérieures mais également à cause de sa dévotion pour son père et de l’importance politique que lui apporterait la victoire.
Avec 4 ou 5 ans d’expérience aux combats, la bataille navale fût pratiquement terminée avant d’avoir commencée quand ses bateaux plus légers et plus rapides brisèrent littéralement la flotte de Licinius. La Victoire finale fût celle de Constantin car elle lui permit d’unifier l’empire quand ses opposants approuvèrent sa prise totale du pouvoir en septembre 324. A cause ces victoires, il est permis de penser que Crispus avait une grande place dans le cœur du peuple romain. Lorsqu’il gagna son 3ème consulat en 324, l’écrivain contemporain Eusibius écrivait :  » il est un empereur proche de Dieu et en tout point comparable à son père.  »

En 325, après l’exécution des Licinii, la dynastie de Constantins dominait le monde romain. On doit se poser ici la question de qui était l’héritier  » officiel  » de l’empire. Sans aucun doute, il est admis que Crispus était le choix autant de Constantin que du peuple romain.
En 326, Crispus avait pour demi-frères : Constantin II, 10 ans ; Constantius II, 9 ans et Constans, 3 ans, tous avec le titre de César. Ces trois enfants étaient, eux, nés du mariage impérial ce qui pour la succession constituait une sorte d’énigme politique pour la suite. Malgré cela, avec la somme des Victoires, de la gloire amassée et de son influence politique, le choix restait facile.
Nous savons qu’au début de l’année 326, Crispus était assis à la droite de Constantin dans toutes les réceptions officielles, comme pour bien montrer que le choix du successeur était fait. Crispus, marié depuis 320, était le père d’un petit garçon.
Son destin allait basculer dans le tragique, quand pour une raison obscure, il fut accusé d’être l’amant de sa belle-mère Fausta. Constantin, ayant promulgué des lois très sévères, sans même écouter son fils, le fit mettre à mort.
Se rendant compte un peu plus tard de son erreur, il fit mettre à mort son épouse Fausta, peut être l’instigatrice du complot contre Crispus afin d’amener un de ses enfants sur le trône.

Ainsi s’achève la biographie d’un prince qui aura, malgré sa courte vie, marqué l’histoire de son époque.

Les trois monnaies présentées, sont de la collection de l’auteur.

Guy Braun.

Les Padouans, copies du XVII siècle .

Pour tous ceux qui n’en on jamais vu, voici de superbes Padouans, en vente comme tels, actuellement sur eBay.

Le XVIIe siècle a reproduit des bronzes Romains, parmi les plus beaux et les plus rares. Les « Padouans » (origine : Padoue Italie), sont ainsi répertoriés ou signalés, voire cotés, comme des copies de qualité. S’ils ne sont pas authentiques, ils datent quand même du XVIIe siècle.

Commode gravé par Cavino, artiste de la renaissance italienne.
Trois autres exemplaires.

Ces belles copies peuvent très bien faire l’objet d’une petite collection annexe.

Francis

Un as de Claude frappé sur un flan exceptionnel.

As de Claude – 41/42 AD selon David Sear, 41/50 ap. J.-C. pour Laurent Schmitt.

Diamètre 32 mm. – Poids 17,53 grs. – Poids théorique 10,82 grs.
Axe des coins 12 h. – Taille à la livre 1/30ème.
Etat de conservation SUP.

A/ TI CLAVDIVS CAESAR AVG PM TR P IMP

« Tiberius Claudius Caesar Augustus Pontifex Maximus Tribunitia Potestas Imperator ».

Tête nue de Claude à gauche.

R/ S-C

« Senatus Consulto » (Par décret du Sénat).

La déesse Minerve casquée et drapée, marchant à droite, brandissant une javeline de la main droite et tenant un bouclier de la main gauche.

Références : Cohen 84 var. (f.) – RIC. 100 – BMC. 149 – BN. 179.

A propos de l’exemplaire : flan de médaillon, trés épais, frappe parfaitement centrée des deux côtés, magnifique patine verte foncée, presque brune à petites inclusions rouges.

Commentaire à propos de ce type : Le revers de cette monnaie au style on ne peut plus statuaire pourrait faire référence à l’effigie de Minerve et aurait été choisi par L’empereur Claude pour illustrer , promouvoir et justifier les vertus nouvelles de son programme politique. Elle aurait fait partie d’une de ses collections rassemblées au prix d’une passion pour les antiquités. l’Empereur Claude, malgré des tares physiques importantes, était un intellectuel qui avait consacré ses loisirs forcés à des études historiques. Ce qui expliquerait le style et la qualité de représentation de ces revers. Ce type a été restitué par Titus (RCV 2606) et par Domitien (RCV 2899).
Dans la même optique, existe d’autres personnifications présentes au revers de ses monnaies, telles que la « Constance », la « liberté », l »‘Esperance »…
Le stock monétaire étant à cette periode insuffisant, de nombreux ateliers locaux frappèrent ce type de monnaies tantôt de façon trés réaliste tantôt maladroitement.

Commentaires à propos de l’homme :
Claude était un homme honnête et juste. Sa législation était abondante et marquée d’un souci d’humanité notamment envers les esclaves et les affranchis. il se montra généreux envers les provinciaux en leur octroyant le droit de cité, ce qui lui attira de nombreuses critique de la part des sénateurs. Il entreprit de grands travaux d’équipements, basiliques, entrepôts, aqueducs et de nombreuses routes refaites ou ouvertes sur un plan rationnel. Populaire auprès de la plèbe, Claude trouvait ses principaux appuis chez les prétoriens et dans l’armée. Bien que peu militaire, sa politique extérieure active et brillante, assura de belles carrières aux chefs de valeur (Vespasien en fit parti). Il refusa les honneurs excessifs du culte impérial.
La fin de son règne fut ternie par les intrigues de ses deux dernières épouses. Messaline (il eut un fils avec elle, Britannicus) qui le trompa odieusement fut exécutée en 48 car elle complotait contre lui. Il épousa alors sa nièce Agrippine, et adopta son fils Néron. Mais l’ambition dévorante, le goût du pouvoir, poussent Agrippine à supplanter Britannicus afin d’assurer l’Empire à Néron. Hélas ! Britannicus ayant des partisans, Agrippine empoisonna Claude en octobre 54, il était alors âgé de 64 ans.

Avis de Laurent Schmitt sur cet exemplaire :
Votre as est en effet sur un flan exceptionnel. Au XIXe siècle, on disait de « médaillon ». Mais celà arrive quelquefois, il suffit de regarder les poids des exemplaires du British Museum ou du Cabinet des médailles de la BNF.
Votre exemplaire est en plus en très bon état de conservation d’après votre photo, ce qui lui donne une plus value supplémentaire.

Virgile, « Sesterce » sur Numis Média.

Erreur et doute d’Henry Cohen ?

Observations concernant un denier de Julia Domna : l’exemplaire Cohen 174 page 119 – RIC 577 (Rome) et 645 (Laodicée).

Description et doute d’Henry Cohen :

« Isis (ou la Félicité ?) debout à droite, posant le pied sur une proue de vaisseau et allaitant Horus ; derrière elle, un autel contre lequel est posé un gouvernail *.

*Sur un exemplaire, du cabinet des médailles, il me semble, quoique je ne puisse l’affirmer, qu’au lieu d’être auprès d’un autel, Isis ou la Félicité est debout devant un vaisseau, sur la proue duquel elle pose le pied. Un exemplaire semblable se trouve au Musée britannique.

H. C.

Si on examine attentivement plusieurs exemplaires des deux ateliers (Rome et Laodicée) ayant frappé cette monnaie, on s’aperçoit que ce que Henry Cohen a pu interpréter comme étant un autel placé derrière Isis, serait plutôt la poupe surélevée, avec son gouvernail, du vaisseau sur lequel elle pose son pied gauche.
On remarquera sur les exemplaires sortis de l’atelier de Laodicée (certainement ceux signalés par Cohen en note de bas de page de son ouvrage) que la proue et la poupe du vaisseau sont au même niveau, ce qui confirmerait son doute et mon observation.
Quel symbole pourrait représenter un gouvernail posé contre un autel ? Ce dernier, n’a pas du tout la forme des autels gravés sur les autres monnaies romaines.

En résumé, ce qu’il a interprété comme étant un autel contre lequel serait posé un gouvernail, serait plus logiquement l’arrière du vaisseau.

Exemplaires de l’atelier de Rome :

Exemplaires de l’atelier de Laodicée :

Cet alignement est également évident sur ce denier en billon, moulé (à partir d’un exemplaire de l’atelier de Laodicée) dit « denier des Frontières » (Limes). Je viens d’acquérir cette monnaie qui est donc le 74 ème exemplaire des J. D. de ma collection.

On peut également penser que la forme des vaisseaux fabriqués en Italie était différente (poupe plus surélevée) de celle des embarcations conçues dans la partie orientale de l’empire.

Francis

Les deniers moulés des frontières romaines.

On trouve, actuellement à la vente, des deniers moulés en billon, de la période du 2ème et 3ème siècle. Voici différents avis concernant ces fausses monnaies d’époque.

La découverte de ces deniers moulés en billon, certainement à partir d’exemplaires officiels, provoque de nombreuses interrogations. Ils ont pour origine, les frontières de l’empire romain, aujourd’hui l’Europe de l’Est.
Ces « imitations » ont-elles servi à pallier un déficit monétaire ? Proviennent-elles d’ateliers clandestins locaux qui alors n’ont pas eu besoin du service de graveurs ? Etaient-elles des « faux officiels » qui servaient à payer la solde des nombreux légionnaires stationnés sur le « limes » ?

Voici l’avis de David Sear :
Aprés un examen minutieux du groupe de deniers moulés du 2eme et 3eme siècle qui m’ont été soumis par M. Plamen Arsoff de Granada Hills en Californie, mon opinion est que ces monnaies sont toutes ou une grande partie d’un trésor de faussaires de la période des Sévères. Des moules de monnaies sont quelquefois trouvés sur des sites archéologiques romano-britanniques (et sans doutes d’autres), notamment de la colonie civile en dehors du fort de Vercovicium (fort romain d’Housesteads) sur le mur d’Hadrien dans le Northumberland; des moules de contrefaçons de deniers ont également été trouvés dans un contexte archéologique, comme sur le sol de la chambre forte du régiment de la fortification Ouest à Coriosopitum (Corbridge), juste au sud du mur d’Hadrien sur Dere Street.

Une remarque du vendeur :
La corrosion présente sur ces monnaies montre clairement qu’elles sont antiques. Elles proviennent des frontières de l’empire romain qui est aujourd’hui l’Europe de l’Est. On s’interroge sur ces deniers de la frontière romaine (Limes), qui sont toujours en attente d’être étudiés sérieusement.

Mon ami David me signale cet article :
Des moules pour des monnaies de l’époque des Sévères ont été retrouvés à Lyon cf. L’ouvrage édité par la bibliothèque nationale « Trésors monétaires IV » publié en 1982, la 1ere partie de Robert TURCAN traite des « moules monétaires du verbe incarné (Lyon) » l’explication donnée : « L’insuffisance de la masse monétaire en circulation ne tenait pas seulement aux carences du pouvoir émetteur, mais a d’autres causes aggravées par la crise du IIIème siècle : hémorragies d’or et d’argent, raréfaction des bonnes espèces qui incitent les gens à thésauriser (amasser de l’argent), blocage d’une partie de la circulation monétaire consécutive a cette thésaurisation. On n’a même plus de mauvaise monnaie officielle en billon pour régler les dépenses élémentaires de la vie quotidienne… Alors les particuliers, mais sans doute aussi les pouvoirs locaux, coulent ou font couler des monnaies qui peuvent au moins satisfaire aux besoins du petit commerce. »

J’ai également traduit ce commentaire relevé sur un forum anglo-saxon :
Ces monnaies sont considérées être des exemplaires frappés soit officiellement ou pseudo-officiellement par nécessité à la périphérie de l’empire. Peut-être étaient-elles utilisées pour payer les soldats qui se trouvaient aux frontières extrêmes de l’empire romain ou peut-être pour soutenir l’économie de régions éloignées du circuit normal de distribution monétaire. Peu importe les raisons, beaucoup de ces pièces existent.
Selon un post-scriptum de Doug Smith dans “Le vocabulaire de la numismatique classique« , beaucoup de monnaies romaines peuvent être classifiées comme « monnaies de nécessité ». Il y a des milliers (peut être des millions ?) de monnaies en bronze de la période des sévères toujours présentes et de statut incertain qui copient des deniers d’argent officiels. Quelques exemples portent encore les traces d’un « sauçage » d’argent très mince. Appelées « Limes denarius » ou deniers des frontières, elles peuvent être un autre exemple des pièces de nécessité. Elles peuvent aussi être officiellement autorisées pour une utilisation dans des régions où les troubles politiques rendent dangereux l’expédition de grandes quantités d’argent. Ces solutions de faible valeur pourraient avoir servi les troupes sur le front et être échangées contre de la monnaie classique quand ils retournaient dans les régions stables.
Le nom “Limes Denarius », bien qu’inapproprié, a été si souvent utilisé qu’il est resté. Là encore, même si nous savons que ces deniers en bronze (AE) sont des copies plus ou moins fidèles de prototypes d’argent, nous savons qu’elles ont été frappées et distribuées dans différents endroits – « nous avons même de nombreux moules et matrices de faussaires « – nous ne comprenons pas le rôle, si il y a eu, qu’elles peuvent avoir joué dans le système monétaire officiel. Sont-elles des copies faites par des semi-romanisés, des gens juste en dehors de la portée de l’empire ? Des gens qui s’étaient habitués à l’usage de la monnaie, mais qui n’ont pas eu accès à des approvisionnements officiels ? Sont-elles une forme de ruse militaire destinée à éviter que de grandes quantités de métal précieux tombent dans des mains ennemies dans le cas d’une défaite – et vraisemblablement remboursables en monnaies classiques à une date ultérieure ? Etaient-elles simplement des contrefaçons ? Ont-elles particulièrement créé des problèmes de dévaluation ? (les moulées sûrement pas), ou ont-elles comblé certaines fonctions encore inconnues ? Elles doivent avoir servie à toutes ces suppositions selon les endroits et les périodes.

Exemplaire de ma collection : « Julia Domna »
J’ai acquis cet exemplaire de : « Septime Sévère » dédié à Carthage.

Ai-je été sensible au fait d’avoir passé de merveilleuses vacances d’été, à Carthage, de 1954 à 1961 ?…mes premières monnaies romaines trouvées datent de cette période passée en Tunisie.

Francis

Le trésor de Lava.

Pendant des années, ayant mon bateau au mouillage dans le golfe de Lava (Corse du sud), j’ai pratiqué la chasse-sous-marine juste au-dessus du fameux trésor de Lava… sans voir une seule des fameuses monnaies romaines en or (entre autres objets) composant ce trésor trouvé, en septembre 1985, par les frères Biancamaria avec qui j’ai eu l’occasion de faire une sortie en mer… ceci en 1984… j’ai d’ailleurs pesté contre Félix qui a explosé mon masque de plongée en marchant dessus.
C’est un comble et un drôle de clin d’œil, quand on pense que je suis devenu un expert en monnaies impériales romaines…
Je vais donc me consoler en achetant ces chocolats corses.
Francis

Différentes tailles des bronzes de Marseille au taureau chargeant à droite.

Leurs poids sont de 14,49 gr. – 7,71 gr. – 2,36 gr. – 1,01 gr.

La datation de cette série, de petits bronzes massaliètes au taureau chargeant à droite est proposée, par le Dictionnaire des monnaies découvertes en Gaule méditerranéenne, entre -250 et -50.

Francis

Rare petit bronze de Marseille avec Apollon à gauche et un taureau chargeant à droite au revers.

Exemplaire trouvé dans les Bouches du Rhône, du coté d’Aubagne 13,5 mm pour 1,30 gr.

La datation de cette série, de petits bronzes massaliètes au taureau chargeant à droite et Apollon tête à gauche, est proposée, par le Dictionnaire des monnaies découvertes en Gaule méditerranéenne, entre -225 et -175.

Francis