HADRIEN – Publius Aelius Hadrianus : Il vit un jour, dans une station balnéaire, un vétéran, qu’il avait connu pendant sa période d’activité, se racler le dos et le reste du corps contre la paroi ; il lui demanda pourquoi il se frottait ainsi contre le marbre pour se récurer et se vit répondre que c’était parce qu’il n’avait pas d’esclave pour le faire ; Hadrien lui donna alors des esclaves et de l’argent.
Mais un jour, comme plusieurs vieillards se frottaient contre la paroi pour susciter en leur faveur la générosité du prince, il les fit venir et leur ordonna de se frictionner mutuellement.
(Source : Histoire Auguste – Traduction de André Chastagnol.)
GALLIEN – Publius Licinius Egnatius Gallienus : Il avait beaucoup d’humour.
Un jour qu’il avait fait lâcher dans l’arène un taureau énorme, le chasseur qui était sorti pour l’abattre ne réussit pas à le tuer, bien que l’animal se fût présenté face à lui à dix reprises. Gallien envoya néanmoins une couronne au chasseur et, comme tous les gens maugréaient en se demandant pourquoi on couronnait un tel imbécile, il fit répondre par le héraut : » Ce n’est pas si facile de rater tant de fois un taureau. »
Un quidam avait vendu à son épouse (Salonine, voir dans la rubrique « portraits« ) comme d’authentiques pierres précieuses des perles de verre. Quand elle s’aperçut de la supercherie, l’impératrice voulut s’en venger. Gallien fit donc arrêter le vendeur comme s’il voulait le livrer au lion, puis fit sortir de la cage un chapon. Et devant la stupéfaction générale causée par une attitude si ridicule, il fit proclamer par le crieur public : » Il a commis une tromperie et il en a subi une. » Après quoi il laissa partir le marchand.
(Source : Histoire Auguste – Traduction de André Chastagnol.)
VALENTINIEN I – Flavius Valentinianus : Le 13 mai 364, ils publient (Valentinien I et son frère Valens) le grand édit d’Adrinople dans lequel ils réaffirment l’hérédité des conditions. Exemple : un fils de soldat devient soldat, à moins qu’il ne soit trop débile. Dans ce cas, il peut devenir fonctionnaire.
TIBERE – Tiberius Claudius Nero : Dans sa retraite de Capri, il imagina même d’installer un local garni de bancs pour des obscénités secrètes ; là des troupes de jeunes filles et de jeunes débauchés rassemblés de toutes parts, et ces inventeurs d’accouplements monstrueux, qu’il appelait spintries, formant une triple chaîne, se prostituaient entre eux en sa présence , pour ranimer par ce spectacle ses désirs éteints… aussi désormais tout le monde l’appelait-il ouvertement Caprineus, le vieux Bouc, par un jeu de mots sur le nom de l’île.
(Source : Suétone).
CALIGULA – Caius Julius Caesar Germanicus : » La Chèvre « .
Caligula avait une taille haute, le teint livide, le corps mal proportionné, le cou et les jambes tout à fait grêles, les yeux enfoncés et les tempes creuses, le front large et mal conformé, les cheveux rares, le sommet de la tête chauve, le reste du corps velu ; aussi, lorsqu’il passait, était-ce un crime capital de regarder au loin et de haut ou simplement de prononcer le mot chèvre, pour quelque raison que ce fût.
Quand à son visage, naturellement affreux et repoussant, il s’efforçait de le rendre plus horrible encore, en étudiant devant son miroir tous les jeux de physionomie capable d’inspirer la terreur et l’effroi. Sa santé ne fut bien équilibrée ni au physique ni au moral.
(Source : Suétone).
CARIN – Marcus Aurelius Carinus : prenait ses bains si froids qu’ils étaient à la température des pièces du sous-sol, avec des glacières toujours approvisionnées en neige. Arrivé, en hiver, dans une localité où l’on utilisa pour son bain l’eau d’une source qui était tiède, comme il arrive souvent en hiver, il dit aux garçons de service : « C’est de l’eau pour les femmes que vous m’avez préparée ».
VALENTINIEN I – Flavius Valentinianus : A la fin de l’année 368, aux dires de Socrate, Marina son épouse commet l’imprudence de vanter en présence de son mari les charmes extraordinaires d’une de ses amies qu’elle a pu admirer aux bains, Justine, une arienne, fille d’un gouverneur d’Italie. Valentinien I, alléché par tant de promesses, divorce sur le champ de Marina et épouse, peu avant 370, la belle Justine qui lui donne quatre enfants.
HONORIUS – Flavius Honorius : Quand on annonce à Honorius, un ou deux jours après le 24 août 410 que Rome a périt, il s’écrie, étonné, en pensant qu’il s’agit de son coq préféré, prénommé Rome : « Mais il vient de manger dans ma main ». Quand il apprend qu’il s’agit de la ville de Rome dont on lui parle, il pousse un ouf de soulagement.
ELAGABALE – Marcus Aurelius Antoninus : Dans la salle de banquet, Elagabale avait fait aménager un plafond réversible. A un signal donné, des masses de violettes, des fleurs de toutes sortes tombaient sur les convives, les recouvrant d’un tel déluge odorant que certains, enfouis, sous l’avalanche, périrent étouffés, n’ayant pas réussi à respirer à l’air libre.
CARIN – Marcus Aurelius Carinus : Etait incapable de dominer ses passions, il cherchait à séduire en grand nombre les femmes de ses soldats ; ceux-ci, devenus ses ennemis, avaient pourtant ajourné, à l’issue de la guerre, leur colère et leur ressentiment. Mais comme celle-ci s’annonçait heureuse, craignant de voir un homme de ce caractère devenir par sa victoire de plus en plus arrogant, ils se vengèrent en le poignardant.
MAXIMIN I le Thrace – Caius Julius Verus Maximinus : Il mesurait huit pieds et cinq doigts (2 m 73). D’un seul coup de poing il brisait la mâchoire d’un cheval. Il lui arrivait de boire en une seule journée une amphore capitoline de vin (environ 26 litres) et de manger quarante livres, voire soixante livres de viandes.
CONSTANCE II – Flavius Julius Valerius Constantius : Avait une idée si haute de son métier de souverain qu’il s’interdisait durant les cérémonies publiques, de cracher, de se moucher, ou de se gratter.
CONSTANCE Chlore – Flavius Valerius Constantius : Devait son surnom à la pâleur de son teint, était soucieux du bien commun et ne cherchait pas à s’enrichir, au point que, chaque fois qu’il donnait un banquet, il était obligé d’emprunter de la vaisselle.
(Source : byzantines).
AUGUSTE – Caius Julius Caesar Octavianus : Ses amis même ne nient point qu’il ait commis beaucoup d’adultères ; ils l’excusent en disant que, de sa part, ce n’était point volupté, mais calcul, pour mieux connaître par les femmes, les projets de ses adversaires.
(Source : Suétone).